Prévoir est une chose qui est propre à tout être vivant. Dans cette optique, la société des hommes a mis en place différents systèmes pour pouvoir réagir en cas d’obstacle et d’imprévu. La forme la plus aboutie et la plus utilisée se trouvent être les assurances. D’une manière générale, elles prennent en charge les conséquences financières d’un sinistre. Elles sont soumises à de nombreuses conditions et faire le choix des meilleures assurances n’est pas toujours facile. Pour les travailleurs, elles sont d’autant plus stratégiques qu’une incapacité à exercer risque d’avoir un impact rapide sur les revenus.
Les assurances prévoyance pour les travailleurs salariés
La première à être prise en compte est : l’assurance prévoyance. C’est la base de toutes les approches qui consistent à prendre en charge le travailleur ou ses proches en cas d’invalidité, de maladie, d’arrêt de travail ou de décès. Le concept est assez simple : pour pouvoir bénéficier d’une garantie prévoyance, on verse en général une cotisation mensuelle qui s’accumule pour constituer un capital.
En cas de survenue d’un sinistre, ce capital peut donner lieu à des versements, soit au souscripteur lui-même, soit aux bénéficiaires du contrat. La nature de ces versements varie souvent selon le type de garantie souscrite :
- Il peut s’agir d’un versement du capital lui-même aux bénéficiaires, ce qui est souvent le cas dans le cadre d’une garantie décès.
- Il peut s’agir d’une rente, notamment dans une situation d’invalidité partielle ou totale.
- En cas d’arrêt de travail, cela prend la plupart du temps la forme d’indemnités journalières.
Dans le cas particulier de dépendance, l’assurance perte d’autonomie se met en place. Elle se base sur le même fonctionnement que l’assurance prévoyance, mais diffère sur l’utilisation de la rente perçue. L’une des options, c’est les produits en capitale ou rente. Dans ce contexte, la rente prend en charge les dépenses liées à la maladie de la personne. Elle peut aussi prendre en charge les dépenses induites par cette situation de dépendance : par exemple, devoir faire réaménager le logement afin qu’il réponde à certaines normes d’accessibilité, engager une tierce personne en cas de perte d’autonomie. La deuxième option est nommée produit en prestation. Dans ce cas, la compagnie d’assurance travaille en collaboration avec des organismes prenant en charge les personnes en situation de dépendance. De ce fait donc, la personne est automatiquement sous leur protection sans que l’intéressé ne fasse une demande.
Des assurances pour les non-salariés
Vous vous demandez sûrement, mais que faire si l’on n’est pas un salarié fixe ? Une prévoyance pour les indépendants existe, ne vous inquiétez pas. Il s’agit d’un contrat conçu spécifiquement pour les besoins des travailleurs non-salariés. En cas d’arrêt de travail, les travailleurs indépendants peuvent compter sur une indemnisation qui vient s’ajouter à l’indemnité versée par le régime obligatoire (qu’il s’agisse de la Sécurité Sociale des Indépendants, du CAVEC dans les cas des experts-comptables ou autre). Elle peut être perçue lors de l’arrêt temporaire des activités consécutif à une incapacité de travail passagère.
Dans ce type de situation, où un indépendant fait face à un arrêt de travail, il bénéficie bien sûr d’une prise en charge liée à sa caisse de prévoyance mais celle-ci ne couvre pas la totalité de l’arrêt de travail. C’est là qu’une complémentaire prévoyance entre en jeu, permettant de profiter de conditions d’indemnisation plus favorables.
Les contrats de prévoyance Madelin font aussi partie des assurances prévues pour les non-salariés. Ils visent à combler une perte de revenus en cas d’arrêt de travail du travailleur indépendant mais permettent aussi de lui verser une rente s’il se retrouve en situation d’invalidité, ou de verser un capital à ses bénéficiaires en cas de décès afin de les aider à faire face aux conséquences financières de celui-ci.
Il est à noter qu’avant de souscrire à un contrat de prévoyance, il faut connaitre les informations relatives aux garanties que son régime obligatoire procure. Les contrats Madelin prévoient deux types de tarification. La première varie en fonction de l’âge de la personne, plus elle se fait âgée, plus les versements sont onéreux. La deuxième tarification est dite fixe, à ce titre les versements ne varient pas. Ce type de contrat est plus profitable sur le long terme.
Autre avantage de ces contrats : les travailleurs non-salariés qui sont à jour de leurs cotisations obligatoires d’assurance maladie et vieillesse peuvent déduire les cotisations de leurs revenus professionnels imposables, dans la limite d’un certain plafond. Une déductibilité avantageuse sur le plan fiscal.
Que prévoir en cas de décès
La première chose à mettre en place, c’est la transmission Patrimoine. En effet, cette démarche entre d’une manière tout à fait légitime dans les projections que l’on fait sur l’avenir. Si la forme la plus classique se trouve être le testament, il est aussi possible de transmettre vos biens et vos avoirs de votre vivant. La donation est faite pour cela. Elle peut prendre trois formes : la donation manuelle, simple et de partage. Investir dans une assurance vie est aussi une bonne option. Les contrats de ce type permettent de verser une somme assez conséquente à sa descendance, et cela, sans frais de succession. Elle doit juste respecter une condition qui est : les versements doivent se faire avant le 70e anniversaire du souscripteur.
Le Contrat obsèques, chose qui peut paraitre morbide, mais qui n’est pas dénuée d’intérêt. L’assurance obsèques est une forme d’assurance vie qui vise à fournir à l’assuré un capital pour la conduite de ses obsèques. Il peut être contracté de manière individuelle ou en groupe. Les bénéficiaires de cette assurance sont définies au préalable par la personne ou l’adhérent dans le contrat. De ce fait, deux sortes de bénéficiaires peuvent se présenter. D’une part, les personnes prenant en charge les obsèques, sous conditions de présentation de facture. D’autre part, les pompes funèbres.