À un moment donné, on a besoin d’un financement extérieur pour voir son projet prendre vie. Le plus souvent, entreprises et particuliers se tournent vers les solutions présentées par la banque pour se voir octroyer la somme nécessaire pour atteindre leurs objectifs. Malheureusement, les établissements bancaires ont mis en place des critères de sélections strictes par souci de non-remboursement des clients. Un profil –type a été érigé pour que les demandeurs comprennent à quoi s’attendre avant de prétendre à un quelconque crédit bancaire.
Comment se faire accorder un crédit social ?
À l’instar de son parrain le crédit à la consommation, le crédit social est dédié à l’amélioration des conditions de vie des individus n’ayant pas accès au prêt bancaire classique. Sous forme de prêt personnel, son taux d’intérêt se trouve être moins élevé grâce à ses conditions. En général, ce prêt est partiellement garanti à la fois par l’état et l’organisateur prêteur. Le microcrédit social est par définition réservé aux personnes qui ne trouvent aucune crédibilité face au circuit bancaire. Ce cas peut se rencontrer en raison de la fragilité de la situation professionnelle, ou de revenus modestes.
Ces emplois précaires étant les principaux objets de refus des banques, l’absence de garant ne fait que solidifier le motif d’exclusion. Cependant, le microcrédit social en lui-même est régi par des conditions, certes moins exigeantes, mais incontournables. Comme chaque prêt bancaire, un individu doit se munir de documents spécifiques pour pouvoir souscrire un microcrédit social ou plus connu comme étant le microcrédit personnel.
Les pièces à fournir pour défendre sa cause
Chaque organisme a ses propres règles et contraintes, mais il convient de citer les éléments suivants comme étant indispensables pour toute entité susceptible d’octroyer ce type de prêt.
- Le devis du projet nominatif, daté et signé : dans la mesure où le montant se trouve entre une fourchette de 300 et 3000 euros, il ne peut servir qu’à financer une poignée de projet. Par exemple au financement de retour ou accès à l’emploi, d’équipement de première nécessité ou encore pour financer ses études,
- Une pièce d’identité originale (CIN, passeport ou même titre de séjour),
- Les 3 dernières fiches de paie ou attestation d’ouverture des droits Pôles Emploi ou d’autres papiers prouvant une rentrée d’argent),
- Les 3 derniers relevés de tous les comptes bancaires (livrets d’épargne, comptes courants…),
- Dernière quittance de loyer (ou contrat de prêt en cours),
- Dernier avis d’imposition ou de non-imposition (le cas échéant, le cas échéant, le dernier des prestations de la CAF).
Les points essentiels à retenir concernant le microcrédit personnel
Avant de souscrire une quelconque forme de prêt, il est important de se référer à sa situation financière. On peut y parvenir grâce à une simulation de son pouvoir d’endettement. Dépassant un certain pourcentage, la chance de se voir accorder sa demande de prêt est mince, voire néant. Bien qu’il n’y ait pas de frais de dossier ni d’assurance, il reste un taux d’intérêt de 4% à ne pas prendre à la légère. Les dossiers mentionnés ci-haut sont passés au peigne fin afin d’instaurer un climat de confiance entre les deux parties. Afin de s’assurer d’une réponse positive, il faudrait envisager l’accompagnement d’un professionnel compétent dans le domaine. Passer par un simulateur est la première chose à faire. Ensuite, demander l’intervention d’un courtier peut être très bénéfique.
