Le secteur immobilier est aujourd’hui en pleine expansion et ce, pour diverses raisons. Au-delà de la rentabilité, il s’agit là, d’un excellent moyen de défiscalisation. Toutefois, il faudra trouver les bonnes astuces si l’on souhaite vraiment payer moins d’impôts avec l’investissement dans l’immobilier.
La loi Pinel
La loi Pinel est sans compromis, le meilleur dispositif pour la défiscalisation. Elle s’applique dans le contexte de l’immobilier neuf. Le principe sur lequel repose cette loi, c’est d’obtenir certaines réductions en respectant un certain plafond de loyer lors de la location. Il sera alors déduit un pourcentage du prix d’achat du logement neuf dans lequel l’investissement a été fait.
Pour une location de logement neuf d’une durée de 6 ans, vous bénéficierez d’une réduction d’impôt de 12%. Pour une location d’une durée de 9 ans, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 18% sur l’impôt. Ce pourcentage de réduction passe à 21% si la location du bien immobilier neuf se fait sur 12 ans.
Pour en revenir au plafond de loyer exigible, la valeur est fixée en fonction de la zone géographique dans laquelle se retrouve le bien immobilier neuf.
La loi Malraux
Si vous êtes fortement imposés, le dispositif Malraux est pour vous un excellent recours. Il vous permet de faire baisser votre impôt de façon significative. La loi Malraux s’applique à certaines zones bien précises et elle concerne les immeubles classés. Avec un tel choix, un pourcentage variant entre 22 et 30% des frais engagés dans la restauration du bien sera déduit de votre impôt. Toutefois, la valeur limite envisageable pour ce coût des travaux est de 100 000 euros sur l’année. Il faudrait également que ces travaux s’étendent au maximum sur 4 années consécutives.
L’autre détail qui influe sur la réduction de cet impôt, c’est la zone de localisation de l’immeuble. Aussi, la loi Malraux exige que le bâtiment à rénover soit automatiquement mis en location après la rénovation, et ce, pour une durée minimale de 9 ans. Lorsque toutes ces conditions sont respectées, la loi Malraux permet une défiscalisation immobilière qui est évaluée à 30 000 euros l’an. C’est la raison pour laquelle, la majorité des foyers fiscaux fortement imposés se tourne vers cette loi pour leur investissement immobilier.
Le dispositif Censi-Bouvard
Plusieurs types de logement sont aujourd’hui sollicités. On compte entre autres, les logements destinés aux personnes âgées, ceux qui sont destinés au tourisme et ceux qui sont réservés aux étudiants. En clair, la quasi-totalité des résidences de service ont le vent en poupe aujourd’hui puisque les demandes ne cessent d’augmenter pour ce type de biens. En choisissant le dispositif Censi-Bouvard pour cet investissement, vous pourrez défiscaliser une partie de votre investissement.
La réduction à laquelle vous pouvez vous attendre est de 11% du prix d’achat. Il faudrait toutefois que cela reste dans la limite de 300 000 euros. En contrepartie, vous devez vous engager à investir dans ce locatif pour une durée de 99 ans au minimum.
Les SCPI
Certaines SCPI présentent aux investisseurs immobiliers, d’importants avantages fiscaux. Toutefois, en raison de la pluralité des SCPI sur le marché, il est important de bien se renseigner en amont sur les conditions de défiscalisation que propose celle qui vous intéresse. Avec un tel choix, vous pourrez investir dans l’immobilier locatif sans pour autant avoir à vous occuper de la gestion. C’est un excellent moyen de se libérer de certaines contraintes. De même, investir dans l’immobilier par une SCPI, c’est se donner la chance de diversifier ses investissements dans différents lots. Les risques de perte seront alors limités.
Notez que les SCPI qui sont conseillées pour la défiscalisation se répartissent dans plusieurs secteurs. Pour les plus particuliers, on peut citer l’immobilier, le secteur médical et même les SCPI qui s’intéressent à un secteur géographique spécifique. Beaucoup de Français choisissent cette option d’investissement immobilier pour faire baisser le coût de leurs impôts.
Le déficit foncier
Vous pouvez également opter pour la création d’un déficit foncier pour susciter la défiscalisation fiscale. Cette alternative est plus indiquée pour un investissement dans l’immobilier ancien. Le principe reste simple.
Vous avez pour but de louer un bien immobilier ancien ? Pour ce faire, engagez vos ressources pour les travaux de rénovation. Il y a toutefois, une exigence à cette création de déficit foncier. Il faudra que le montant total des dépenses engagées pour la rénovation soit strictement supérieur à vos revenus fonciers. Par la suite, vous enlèverez de vos revenus imposables, certaines valeurs que sont : le montant des travaux d’entretien, le montant des améliorations ou le montant de la rénovation. Il faudrait toutefois s’en tenir au plafond de 10 700 euros sur l’année.